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Nous sommes Morte. Ionut Florin Vanaga

  |   2021, Équipe Morte, Nous sommes Morte   |   No comment

Opérateur de machines à commande numérique.

 

Florín, comme on le connait chez MORTE, est arrivé en Espagne le 7 janvier 2002 à l’âge de 19 ans et avec très envie d’apprendre et de conquérir le monde.

Au début, tout était bizarre, un autre pays, d’autres personnes, d’autres coutumes… mais ce qui l’a choqué le plus c’était le paysage. Passer des montagnes verdoyantes de sa Roumanie natale aux champs dorés de la Rioja Baja. Et, bien sûr, la langue.

Il reconnaît qu’en Roumanie, l’école n’était pas une de ses forces, il préférait jouer au football où il jouait dans une catégorie plus élevée que son âge. Sa vitesse, sa détermination et sa capacité à s’intégrer dans une équipe ont été la clé. Ça n’a pas duré, car juste avant d’arriver en Espagne, une collision avec un rival a finie avec un genou cassé. Mais même s’il a perdu un peu de cette vitesse, sa détermination et son esprit de l’équipe sont restés intacts. Florín a pu continuer de jouer, même si ce n’était plus pareil.

Après l’école, il a suivi une formation d’opérateur de commande numérique en Roumanie, dans l’usinage de pièces. Il aimait mieux le soudage, mais trouva le goût de l’outillage. Le fait de voir comment, à partir d’un bloc de métal, on pouvait avoir une pièce complète qui avait une fonction, un sens.

Ce fut l’un de ses premiers défis, suivi de nombreux autres, mais sans aucun doute, celui qui marqua le plus sa vie fut quand, à la recherche d’un nouvel emploi, il s’approcha des installations de MORTE, sans connaître l’activité de l’entreprise, et a demandé une rencontre avec «le patron» pour demander un emploi. Raúl Morte le reçut un vendredi… le mardi suivant, il a commencé à travailler. Au début, avec la foreuse et la trempe, le plus élémentaire. Mais Florín a appris vite, de là à une autre machine, plus complexe, plus de responsabilité. Marcos Morte, il s’en souvient, lui a demandé, « tu aimes les défis, n’est-ce pas?« . Il admet qu’au début ce n’était pas facile, mais les collègues étaient là pour l’aider… et sa capacité à s’adapter à chaque poste. Donc, après il est passé à la machine à commande numérique à 5 axes et partout où on a besoin de lui, car comme il dit, il est chez MORTE pour contribuer.

Ce n’est pas pour rien qu’il se vante de pouvoir manipuler 95% des machines de l’entreprise, après plusieurs formations, une année après l’autre, parfois par la méthode d’essai-erreur, d’être déterminé quand un problème se posait… mais il arrivait toujours à le résoudre, l’ADN pur de MORTE. C’était le défi, comprendre la machine, car il n’y a pas 2 machines pareilles, chacune a sa particularité et chez MORTE le succès se mesure en microns. Une précision qui fait partie d’une chaîne, les pièces doivent passer impeccables d’une section à l’autre, d’un collègue à l’autre. On ne peut pas échouer car le résultat doit être excellent.

Aujourd’hui, 19 ans après son arrivée à Pradejón, marié et père de deux filles, il retourne à l’école pour étudier avec ses filles, à cette école qu’il n’a pas si bien fait pendant son enfance en Roumanie. Et les weekends, il profite de sa famille et continue d’apprendre, car si Florín ne manque pas de quelque chose, c’est l’envie d’apprendre.

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